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Jean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRESE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRE

 

Éditeur : Cabédita
Prix : 24,50€
Nombre de pages : 195 pages
Année : 2008

 

Le mot de l'auteur : Ce livre ne propose pas une histoire du vêtement, encore bien moins celle de la mode. Il n’a pas prétention à l’exhaustivité. Il se veut avant tout divertissement plaisant en présentant, au cours des siècles, les diverses façons de se vêtir, accentuant le ridicule de certaines tenues. Que ne ferait pas l’individu, souvent le médiocre, pour paraître « l’homme le plus important du village » !

 

Présenter le vêtement, impose donc de s’intéresser à la vie sociale, à ses conventions, puisqu’il en est l’expression. Il rapproche ou différencie les êtres, il précise leur appartenance, révèle leur caractère. Par l’apparence, pour beaucoup, le costume est une façon d’exister, de se démarquer de son prochain. Mais que de vanité exprimée dans la parure et la beauté, en même temps, quelle désespérance face à l’ultime vêtement : le linceul ! Ce livre invite à une promenade dans l’éphémère, un éphémère sans cesse renouvelé par les générations… dans une valse de couleurs.

 

Table des matières

De la nécessité de se vêtir….
… A la notion de mode
Des origines à la fin du monde romain
La préhistoire
En Grèce
A Rome
En Gaule
Le Moyen Age
Le haut Moyen Age
Le bas Moyen Age
La Renaissance
L’influence italienne
L’influence germanique
L’influence espagnole
Le Grand Siècle
Sous le règne de Louis XIII
Sous le règne du Roi Soleil
Au siècle des Lumières
Les frivolités de la Régence
Au temps du Bien-Aimé
Marie-Antoinette, reine de France
La Révolution et l’Empire
Les femmes s’affirment
Un retour à l’antique : une « libération de la femme… »
La jeunesse s’exprime…
Avec l’Empire, les excentricités s’apaisent
Quand la monarchie revient…
Sous le règne de Charles X
Au temps de Louis-Philippe, le roi bourgeois
Les dandys mènent la mode
Le Second Empire
Des cocottes en haut du pavé
Le triomphe de la « cage »
La « cage » moquée et contestée
Le tourbillon des bals
Couturières et couturiers
La naissance du « complet »
Une innovation : les grands magasins
Une frénésie de dépenses
De la fin de l’Empire à la Première Guerre mondiale
Les va-et-vient de la tournure
La Belle Epoque
1900, les fastes d’une exposition universelle
Paul Poiret, couturier de génie
Le corset, « assassin de la race humaine »
La guerre de 1914-1918
Les années folles
Une mode et un mode de vie nouveaux
De nouvelles maisons de couture voient le jour
La Seconde Guerre mondiale
La mode et la guerre
L’immédiat après-guerre
Les années fastes : les « Trente Glorieuses »
Un événement : le « new-look »
Le temps des copains

 

Extraits                     

Jean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIREJean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRE

 

A la fin du XVIIIe siècle, le retour à la nature, dont Rousseau s’est fait le chantre, et  la mode des promenades à pied au grand air… exigent des costumes plus « pratiques ». Sans renoncer au corset, les femmes abandonnent le panier, mais elle le remplace par un pouf fixé sur les reins, le cul de crin ou cul de Paris, qui forme la « tournure », et elles laissent tomber les plis souples de leur robe qu’elles maintiennent à la taille par une large ceinture nouée derrière. Les étoffes sont rayées.
Ce cul de crin donne naissance à des anecdotes savoureuses. On imagine la stupeur d’une dame du monde, de retour à Paris qu’elle avait quitté depuis un certain temps, surprenant à travers une cloison une conversation entre deux de ses amies : « Bonjour, mon cœur, montrez-moi votre cul… Mais, mon cœur, il est affreux, votre cul ! Etroit, mesquin, tombant, il est affreux, vous dis-je ! En voulez-vous voir un joli ? Tenez, regardez le mien. »

 

Jean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRE

 

Apparaît, sous le Second Empire, une mode nouvelle, la crinoline, héritière du vertugadin et du panier. On place sous la robe, d’abord des cerceaux de baleine, de bambou, puis des cercles en acier poli, fabriqués par millions dans les usines Thomson ou Peugeot, ce qui permet de diminuer le nombre de jupons…

 



 

 Jean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRE

En 1904, comme il l’écrit dans ses Mémoires, Paul Poiret déclare la guerre au corset : « Le dernier représentant de ces appareils maudits s’appelait Sarraute. J’ai toujours connu les femmes encombrées de leurs « avantages » et soucieuses de les dissimuler ou de les répartir. Mais le corset de Sarraute séparait le corps en deux massifs distincts, d’un côté le buste, la gorge et les seins ; de l’autre le train de derrière tout entier. De sorte que les femmes, divisées en deux lobes, avaient l’air de tirer une remorque… Je préconisai donc la chute du corset et l’adoption du soutien-gorge. Je libérai le buste, mais entravai les jambes. »
Pourtant, l’idéal de la femme demeure la taille mince, synonyme de sveltesse. Poiret adopte alors la gaine, moins contraignante, et lui adjoint le porte-jarretelles, qui remplace les incommodes jarretières. Pour la poitrine, la gaine est équipée d’une « souple nacelle », le soutien-gorge.

 Jean Louis CLADE - SE VÊTIR, ART ET HISTOIRE DE PLAIRE

 

C’est en 1924 que la femme change vraiment d’allure. Elle renoue avec la tunique de la Révolution, mais dans un genre qui stupéfie puisqu’elle adopte la robe-chemise, montre son dos et ses jambes, et se coupe les cheveux. La poitrine est absente et la jeune élégante se tient légèrement voûtée, ventre en avant.

 

 

Un événement : le « new-look »
Le premier mannequin apparaît exhibant une robe qui descend bien en dessous du mollet, appuyée à la taille, et qui moule les épaules, leur rendant leur courbe naturelle ; la poitrine est offerte. Finis les « paddings ». La silhouette se veut très féminine.
Le numéro deux présente une robe plissée qui virevolte sur… un jupon ! Personne n’avait plus vu de jupon depuis vingt ans ! Fascinant, le défilé se poursuit : tailleurs à vestes brodées, casquettes retenues par une mousseline nouée sous le menton, jupes corolles… Tout est simple, mais élégant, et l’innovation est là, l’arme secrète de Dior, le new-look, qui exige que l’ourlet de la robe ou de la jupe soit à quarante centimètres du sol. Quand le couturier fait son  entrée derrière le 90e modèle, la robe de mariée, point final de sa collection, l’assemblée l’ovationne. Et le chroniqueur de mode, Lucien François, de lancer : « Christian Dior, inconnu le 12 février 1947, est célèbre le 13 au matin ».

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La minijupe (Jacques Griffe)
C’est une révolution qui vient d’Angleterre. Son inspiratrice ? Mary Quant. Après avoir connu la bohême et des jours difficiles, Mary réalise son rêve : créer des robes très courtes. A partir de 1965, des milliers de jeunes filles, dans le monde entier, portent les fracassantes tenues, jusqu’aux limites de l’indécence, avec d’ahurissants longs manteaux qui battent le pavé... Courrèges lance la mode en France. Corollaire de la jupe à mi-cuisse, le collant et le panti, plus « décents » que les bas, se développent.

 

 

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