LES FÊTES RÉVOLUTIONNAIRES EN FRANCHE-COMTÉ
La Révolution française met fin à des siècles de monarchie ; elle conteste la suprématie de l’Eglise. Elle remet même en cause le calendrier grégorien.
Or, le peuple a besoin de fêtes. Comme les fêtes religieuses sont interdites, comme les dimanches sont supprimés, l’Etat invente donc de nouvelles fêtes, des fêtes « civiques ». Le conférencier nous présente ces nouvelles manifestations et tente de mesurer leur impact sur les populations très attachées aux cérémonies religieuses traditionnelles.
La fête de la Fédération fut grandiose à Besançon (1790) : 10 000 personnes y assistèrent malgré un temps maussade, acclamant la Nation, la constitution et le roi. (Doc. Musée Granvelle)
Pour la fête du 1er vendémiaire an VIII (23 septembre 1799), l'Administration du département du Doubs fit élever ce monument, place Chamars, "aux mânes des défenseurs de la Patrie ", oeuvre du sculpteur Luc Breton.
( Doc.Bibliothèque municipale de Besançon)
(Durée 1h30, avec diaporama)