L'HYGIÈNE DANS LE JURA AU XIXème SIÈCLE
Après avoir donné de l’hygiène une définition historique, le conférencier s’intéresse d’abord à l’hygiène domestique, évoquant l’alimentation et l’eau, puis à l’hygiène publique dans les villes et les campagnes. Il dresse ensuite un état sanitaire des logements et des habitations, des abattoirs et des boucheries, des rues et des fontaines. En conclusion, il signale le rôle important des commissions d’hygiène dans la prise de conscience des populations pour améliorer leur environnement et leur santé.
Exemple de documents :
A Arbois :
"... la seule chose insalubre remarquable est un tec-à-porc (abri pour les porcs) construit sur un terrain qui paraît avoir appartenu à la commune ; il est situé contre le cimetière et très près de la maison commune où l'on vient de bâtir une école primaire ; ce tec-à-porc doit exhaler des odeurs malsaines et dangereuses surtout pour les enfants qui fréquentent l'école."
Quand enfin il pleuvait, ces eaux d'évier, ces purins de bovins, de porcins ou d'humains étaient généralement entraînés dans la partie basse des villages et formaient une mare. En dépit des risques d'épizooties, des paysans y abreuvaient leur bétail ; ces mares étaient également indispensables en cas d'incendies.
Ainsi, à Dammartin, village " ...assis sur un site élevé, les habitations isolées les unes des autres donnent un libre cours à tous les vents ; son assainissement dépend uniquement du nivellement et de la suppression de quelques mares d'eau, qui se trouvent dans cette commune ..."
(Extrait des Cahiers dolois, Autour de Louis Pasteur, 1995, n°11, p. 107 à 136)
(Durée 1h30, avec diaporama)