L'ARCHITECTURE RURALE COMTOISE DE LA FIN DU XVIIIème AU DÉBUT DU XXème SIÈCLE
On ne peut pas évoquer l'architecture rurale ancienne sans une étude préalable du milieu ; les formes d'habitat relèvent d’impératifs géographiques. Or, la Franche-Comté est terre de diversité : diversité des reliefs, diversité des climats.
C'est dans cet environnement que s'inscrit la maison paysanne comtoise. Non seulement le paysan-bâtisseur y puise les matières premières indispensables à la construction, mais il adapte son habitat aux types d'activités agricoles elles-mêmes dépendant du milieu dans lequel il travaille. Pour améliorer son confort, à une époque où il dispose de peu de choses, il recourt astucieusement à son imagination et à son habileté manuelle.
L’histoire intervient elle aussi pour expliquer l’évolution de l’architecture rurale.
Trois grands types de maisons ont ainsi été retenus, avec toutes les nuances qui s’imposent : les maisons de polyculture, les maisons pastorales et les maisons vigneronnes, sans oublier que domine, jusqu'au milieu du 20e siècle, une polyculture vivrière sur l'ensemble du territoire comtois. Le conférencier pousse la porte de chaque maison, la faisant visiter de la cave au grenier, évoquant le quotidien des gens qui y vivent.
Le musée des Maisons comtoises à Nancray est souvent évoqué puisqu’il est la vitrine de la variété des constructions rurales en Franche-Comté.
(Durée 1h30, avec diaporama)