Le 16 juillet 2023, manifestation à la fromagerie de Trépot (Doubs) - Les 15, 16 et 17 septembre 2023, participation à Livre dans la Boucle, à Besançon - Le 22 octobre 2023, participation au salon Un dimanche de livre, à Chamblay (Jura) - Les 28 et 29 octobre 2023, participation au salon Savoureusement lire, à Belfort - Le 18 novembre 2023, dédicace à Cultura, à Besançon-Châteaufarine - Les 25 et 26 novembre 2023, participation au salon Au Gray des mots, à Gray (Haute-Saône)

 

DISTINCTIONS ACADÉMIQUESjean louis clade - palme académique



Remise des Palmes d'Officier

En avril 2009, Jean-Louis Clade est promu Officier des Palmes académiques. La décoration lui a été remise le 22 novembre 2012, au CFA Hilaire de Chardonnet, par Madame Monique Martin, présidente de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes académiques du Doubs.

 

 

 

Jean-Louis CLADE - Palme academiqueMadame Martin, présidente de l’AMOPA, remet la décoration


Jean-Louis CLADE - Palme academique
Françoise et Jean-Louis Clade.
En arrière-plan, Maurice Gresset qui fut mon directeur de thèse

 

 

Remise des Palmes de Chevalier

Jean-Louis Clade  a pris sa retraite en 2002. Il ne quitte pas Folklore comtois, mais seulement l'Éducation nationale : le poste d'enseignant au lycée Jules-Haag à Besançon d'une part, la décharge pédagogique qu'il assurait au Musée comtois de Besançon, au Musée de plein air de Nancray, et aussi (depuis moins longtemps) aux Musées des techniques et cultures comtoises d'autre part ... 

Réunis le 23 octobre 2002 à la brasserie Le 1802, Jean-Louis et Françoise Clade, notre collègue et son épouse, ont été décorés des Palmes académiques respectivement par M. André Jeannin, proviseur honoraire du Lycée Jules-Haag, à Besançon, et Mme Christine Dodane, adjointe à l'Inspecteur d'Académie du Doubs. Jean-Louis Clade a entendu le discours suivant :

Jean louis clade - palme academique
De gauche à droite, à la brasserie Le 1802 :

Mme Dodane, Françoise et Jean-Louis Clade, M. André Jeannin


" C'est avec un réel plaisir que je me trouve parmi vous pour honorer notre ami Jean-Louis Clade.

" Né il y a 55 ans en Haute-Saône, à Neuvelle-lès-La-Charité (c'est entre Frétigney et Noidans-le-Ferroux, à 25 km au sud-ouest de Vesoul) vous êtes entré dans l'Éducation nationale en 1968 et votre premier grade a été suppléant éventuel ; puis vous êtes devenu instituteur remplaçant, puis titulaire mobile (ce qui laisserait supposer qu'il y a des titulaires immobiles ), enfin directeur d'école à Laviron de 1976 à 1989.

" Parallèlement à votre activité professionnelle, vous avez obtenu votre licence ès lettres en 1974, puis votre maîtrise d'histoire sociale en 1977, et vous avez produit votre thèse de doctorat en 1983. Il faut dès à présent saluer le courage et la détermination dont vous avez fait preuve pour obtenir ces grades universitaires alors que vous assuriez votre activité d'enseignant, dont nous connaissons les exigences.

" Vous en terminez avec l'enseignement primaire pour entrer dans le secondaire en 1989 comme professeur  d'enseignement général des collèges, et serez nommé à la hors classe en 1992. Vous exercez alors au collège Diderot à Besançon, puis à celui du Valdahon. C'est ensuite un nouveau grade qui vous attend en 1991, celui de professeur certifié d'histoire-géographie et vous accéderez à la hors classe en 2000. Cette nouvelle étape dans votre carrière se caractérise à mes yeux par une frénésie de mobilité dont, je suppose, vous vous seriez bien passé. Jugez un peu.

" Les collèges d’abord : Besançon (Diderot), Valdahon (Edgar Faure), Salins-les-Bains (Considérant), Quingey (Gaffiot) et, enfin, retour à Besançon, en lycée cette fois, à Jules Haag en 1997, où je vous ai accueilli et fait votre connaissance. Lors de notre premier entretien, j'ai pu apprécier votre grande courtoisie, votre engagement personnel, et j'ai perçu votre attachement à la vie culturelle franc-comtoise. Je peux maintenant vous dire combien j'étais gêné de vous offrir des conditions matérielles d'enseignement aussi déplorables qui, fort heureusement, se sont améliorées quelques années plus tard, mais aussi combien j'étais satisfait de pouvoir compter sur un professeur de votre qualité. On dit volontiers que la première impression est la bonne, et ça c'est vérifié de belle façon avec vous.

" J'étais toujours ravi de vous rencontrer dans mon bureau ou au détour d'un couloir, nous parlions travail mais aussi de votre engagement culturel, de votre travail d'historien. C'était dans les tempêtes quotidiennes un moment de calme régénérant. D'autres rencontres, plus protocolaires, comme les conseils de classe ou les conseils d'enseignement, m'ont permis de découvrir votre grande expérience, vos remarquables qualités professionnelles et humaines. Jamais je ne vous ai entendu critiquer vos élèves, même les plus difficiles, à des moments où d'autres ne partageaient pas votre retenue. Vos élèves percevaient ce respect que vous leur accordiez et adhéraient spontanément à vos principes éducatifs. C'était du grand art et permettez-moi, une fois de plus, de vous dire toute ma reconnaissance.

"Jean-Louis Clade, c'est aussi un franc-comtois de naissance, certes, mais surtout de cœur qui est resté fidèle à sa province et qui aime notre belle région comme le prouve tout le travail qu'il a effectué. Au Musée des maisons comtoises à Nancray, vous avez beaucoup donné, comme historien, chercheur, et même je crois président avec son lot de satisfactions mais aussi de soucis liés à la gestion d'une telle structure. Au Musée comtois à la Citatelle votre travail pédagogique destiné aux professeurs et aux élèves a rendu les visites de cet établissement beaucoup plus fructueuses. Écrivain oui, mais historien, vous avez su montrer et expliquer le travail de pionnier réalisé par les premiers instituteurs dans les quatre départements de la Franche-Comté pour installer durablement l'école laïque, gratuite et obligatoire. Vous nous relatez comment. les hussards noirs de la République ont su apporter aux jeunes écoliers de l'époque l'instruction, le respect de la République et le goût du progrès, faisant de notre école un instrument sans précédent de promotion des individus.

" Merci, Monsieur Clade, pour tout ce que vous avez apporté et l'ordre des Palmes académiques, dit parfois la Légion violette, créé par Napoléon 1er en 1808 et destiné à récompenser les services rendus à l'enseignement, est très honoré de vous accueillir.


" Toutes nos félicitations.

" André Jeannin Proviseur honoraire du Lycée Jules-Haag. "

 

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